Note de l'éditeur : Mêlant l’art du fragment à celui du journal de bord, Bertrand Lavier a sélectionné, depuis 1986, certaines de ses déclarations publiques sur l’art en général et le sien en particulier. Il nous les livre de façon désordonnée et le lecteur voyage ainsi au cœur d’une âme qui s’intéresse et s’interroge sans cesse. Et c’est aussi de son rapport au public dont Bertrand Lavier parle ici, en analysant le lien fragile qui unit créateur et spectateur : «Quand je suis consterné, je suis sur la bonne voie. L’atelier me sert de sas de décompression, en réalité, pour passer de la consternation à la normalité.»