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FOUJITA Excentrique et dandy emblématique du Montparnasse des Années Folles où il s'installe en 1913, il crée la technique du “nyuhakushoku”, ce blanc crayeux qui accroche la lumière. Il fut l'un des artistes les plus singuliers de l'École de Paris, un magicien de la lumière dont l'univers particulier mêle avec délice influences orientales et occidentales. Quatre manifestations célèbrent en amont le quarantième anniversaire de la disparition de l'artiste. >>> lire notre article |
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De Kuroda à Foujita – Peintres japonais à Paris |
“Le Maître du trait” + “Foujita, l'œil du saltimbanque” |
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COLLOQUE ET CONGRES
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L'ETAT DE L'ART CONTEMPORAIN EN FRANCE Une journée-débat organisée par la revue Art absolument s'est tenue le 28 novembre au Théâtre du Rond Point à Paris sur le thème "L'Etat et l'art contemporain" et en sous main "l'état de l'art contemporain en France". La pièce se distribuait en quatre actes :
Les intervenants étaient nombreux :
Art Point France assistait au colloque : Notre point de vue concernant ce qui s'est dit A propos de L'Etat et l'art contemporain : Nous partageons l'avis selon lequel la diversité en art plastique n'a pas le droit de citer en France. Depuis 20 ans les FRAC donnent le "la" en matière esthétique. Les Écoles d'Art ont suivi formant des générations de jeunes pour lesquels les oeuvres sont nécessairement "post-duchampiennes". Ce qui s'expose à l'initiative de l'institution en France comme à l'étranger relève nécessairement des valeurs les plus nihilistes. Au résultat même si les fonds publics ne représentent que 6% des achats en art contemporain, le pouvoir de l'Etat est réel concernant la promotion d'une certaine production et l'enfouissement de nombreux pans de la création. Et l'on s'étonne que nos gouvernants, encouragent depuis si longtemps la mise en oeuvre d'une philosophie d'après laquelle le monde et l'existence humaine sont dénués de toute signification, tout but, toute vérité compréhensible ou toute valeur. Vont-ils mesurer que l'Art actuel en France se tient depuis trop longtemps déjà au fond d'une impasse ? A propos de l'état de l'art contemporain : Qui peut prétendre parler au nom des artistes ? Si l' individu susceptible de le faire existait, il serait contraint de réduire une somme pléthorique d'égos à un stéréotype dans lequel pas un artiste ne se reconnaîtrait. Le débat en est-il faussé pour autant ? Peut-être pas, si on veut bien se souvenir et si les artistes eux-mêmes veulent bien considérer que des historiens, des critiques, des commissaires d'exposition sont en mesure de mettre un peu d'ordre dans ce vaste monde et de dégager des lignes de force qui valent sur le plan esthétique d'abord mais aussi sur le plan social, politique et économique. Notre contribution au débat : Nous nous sommes adressés plus spécialement à Alain Reinaudo, directeur du Département des Arts Visuels et de l'Architecture à Culture France pour renforcer son point de vue selon lequel l'absence d'une critique en France pénalisait les artistes. Toutefois, nous pensons qu'un critique est une personne de talent et de goût qui ne peut tenir sa seule formation de l'Université et que par conséquent le projet de former rapidement des jeunes à ce métier grâce à des bourses d'étude est sans doute un pis-aller. Il faut à un véritable critique une copieuse expérience des oeuvres, une indépendance de jugement nourrie de lectures qui réclament du temps, de la maturité. Et surtout, cela semble une évidence, on ne peut pas lui imposer ses sujets. Soyons constructifs : Les dysfonctionnements de l'Etat ont de graves conséquences économiques pour les artistes. La défiscalisation des oeuvres d'art qui favoriserait un marché intérieur, l'organisation de nouveaux salons avec l'aide financière de l'Etat apporteraient des solutions rapides aux difficultés économiques du moment. Toutefois, d'autres mesures concernant ce que les professionnels appellent "le premier marché" sont nécéssaires, elles supposent une attention à la diversité des productions en art, la reconnaissance et la promotion des différents mouvements qui se sont révélés sur notre territoire depuis trente ans. En guise de conclusion : Le dialogue attendu entre acteurs professionnels et institutionnels de l'art n'a pas eu lieu à l'occasion de ce colloque parisien mais à Lyon. Le congrès organisé les jeudi 28 et vendredi 29 novembre par le CIPAC (Fédération des professionnels de l'art contemporain) auquel la FRAAP (Fédération des Réseaux et associations d'artistes plasticiens) a pris une part active abordait le thème au premier abord plus circonscrit " L'art doit-il faire événement? ". Cependant, poser l'impératif du « faire événement » comme un conditionnement désormais incontournable du fonctionnement des structures artistiques existantes, institutionnelles ou privées, et en envisager les conséquences plus ou moins visibles nous paraît dans la dimension pragmatique de son approche des problèmes qui se posent à l'art contemporain une entrée bien plus pertinente.
Lire aussi : le compte rendu de Christine Sourgins Le programme du congrès de Lyon : sur le site de la FRAAP http://www.fraap.org/article393.html , sur le site du CIPAC (PDF) http://cipac.net/ressources/documents/pdf/Congres2007/Programme_detaille_Cipac.pdf - publication d'un livre blanc par le CIPAC (à venir) |
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UN RENDEZ-VOUS FESTIF les 7, 8, 9 décembre 2007 Salon d'éditeurs de livres de bibliophilie contemporaine Page(s)10, Espace Charenton Paris (12) - Entrée libre Art Point France est partenaire de Page(s) 10. Nous serons présents tout au long de la manifestation les 7, 8, 9 décembre à l'Espace Charenton et serons heureux de vous accueillir sur notre stand |
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