Collection "Méditerranées"
 

Mani est vivant !,
texte de Özdemir Ince, ill de K. Lahbabi

Poèmes de Özdemir Ince. Traduction : Ferda Fidan.

Préface de Vénus Khoury-Ghata. couverture et ex. de tête illustrés par K. Lahbabi.

20 exemplaires tirés à part sur vélin d'Arches au format 22 x 16 cm,
rehaussés d'empreintes originales de K. Lahbabi,
sous couverture Arches ivoire 300 gr. et emboitage de Dermont-Duval
serti d'une céramique originale de Lahbabi

prix : 400 € commander

tirage courant

prix : 17€ commander

Extrait :

Il y a beaucoup de nuits au sein de la nuit
dans le corps de la nuit beaucoup de nuits
dans les lettres de la nuit beaucoup de nuits.

Je meurs, tu meurs, nous mourons
à la poursuite du monde,
si l'un d'entre nous n'arrive à se transformer en nuit.

Encore une fois je demande avant de partir :

De qui donc tenez-vous cette fausse sourate ?
A qui entendîtes-vous dire ce verset satanique ?

A quoi bon la nuit même, si je ne suis pas là ?

 

note de l'éditeur : Okhrid, ville de Macédoine, l'un des plus grands centres de culture et de civilisation de notre monde ; Alexandrie, cité emblématique de la civilisation méditerranéenne et mondiale ; et les lointains déserts de l'Asie... Mani est vivant ! s'inscrit dans ce triangle structurant l'univers imaginaire et moral d'Ö. Ince. Un univers matérialiste, hérétique et mystique... Au centre de celui-ci se dresse la figure de Mani (Manès, Manichaeus, 216-277), fondateur du manichéisme, à la fois religion et philosophie.
Voyant dans l'histoire l'une des pierres angulaires de sa poésie, l'auteur cherche, à l'intérieur de ce triangle sacré, les traces de l'une des premières religions des Turcs. "Mon âme est mon corps, mon corps est mon âme !" Cette poésie se veut union dialectique de la lumière et de l'obscurité, du bien et du mal.

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