Collection "Nouvelles du Maghreb "
 
   
   

 

Aldjezar,
Texte de A. Bensoussan
Illustration Sébastien Pignon

tirage de tête

prix : 350€ commander

tirage courant

prix : 20 € commander

   

Presse :

ALJEZAR . Albert Bensoussan

Al Manar, Paris, 2003, 120 pages.

Ce livre se justifie et s'explique par la présence millénaire du judaïsme en terre algérienne et par l'attachement viscéral que tout juif né en Algérie peut et doit ressentir pour cette terre de ses ancêtres. Il tente de montrer la symbiose qui a existé entre les communautés juive et musulmane, qui se prolonge par les contacts et le dialogue sans cesse renouvelés en terre française, et appelle à un avenir de fraternité et de solidarité.

Le narrateur, à l'aide de lointains souvenirs, recompose Alger, la cité portuaire de ses premiers pas d'homme. La singularité de la démarche tient à cette appréhension d'un univers entre deux mondes: est il français ou indigène ? Indifférente à ce questionnement, la ville d'Alger sait qu'elle lui survivra, et l'auteur sait aussi que, en fin de compte, par son amour de sa ville natale, il aura servi sa beauté.

R.C.

Le Monde diplomatique , p. 31, février 2004

Note de l'éditeur :

" Moi, fils du Lys, naufragé de l'Atlantide et banni des dieux, par pauvres mots de mémoire, bribes de babil et bouche dans le masque, il me faut ici, sous la brume, sur les glaces, refonder la cité engloutie, aux berges du Grand Erg où tout a commencé, s'est effacé : Aldjezar… "

À réalité défaillante, mémoire vaillante : le narrateur de ce récit, appelant à la rescousse de lointains souvenirs, tendres et drôles, dramatiques parfois, mais toujours distancés par une volonté ironique — onirique ? —, recompose en la magnifiant la cité portuaire de ses premiers pas d'homme. La singularité de la démarche tient à cette appréhension d'un univers entre deux mondes : est-il français ou indigène, celui qui parle et tisse tous ces liens que l'Histoire avec sa grande Hache jamais ne pourra rompre ? Indifférente à ce questionnement d'une identité qui cherche moins à se définir qu'à accepter son éclatement ou sa diversité, la Ville d'Alger, sur les hauteurs mythiques où elle se complaît, voit s'agiter son vieux barde : elle sait qu'elle lui survivra, et lui sait qu'en fin de compte, dans son amour, il aura servi sa beauté.

 

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