POST/AVANT

"Studios"

livre d’artiste présenté dans un coffret argenté de dimensions 42 x 18 x 5 cm. Il comprend, un boitier en carton rainuré jaune avec fenêtre découpée au centre, un colophon sur papier Hahnemühle 220 gr blanc intégré à l’intérieur et une visionneuse stéréoscopique.

Le boîtier jaune est composé :
- d’un poème inédit de Tita Reut « ateliers bateliers » de 30 pages imprimé au jet d’encre sur papier vergé 100gr gris
- de 10 photographies noir et blanc de Bernard Thomas, Tony Soulié et Patricia Erbelding représentant leurs installations in situ. Elles sont imprimées au jet d’encre sur papier vélin Hahnemühle 220 gr blanc
- de18 photographies couleur tirage argentique 10 x 15, prises de vues des ateliers de Bernard Thomas, Tony Soulié et Patricia Erbelding, présentées chacune sous pochette cristal et feuillet vélin Hahnemühle 220gr blanc

L'ensemble des 20 coffrets numérotés et signés de 1 à 20 constituent l'édition originale aux éditions Werther. Tous les exemplaires sont signés au colophon par les auteurs.

Achevé d'imprimer et de réaliser en octobre 2002 à Paris

prix : 730 €

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Extrait du poème de Tita Reut


… « L’atelier vide ses murs
comme le neutre

Le cerveau cette cathédrale
d’un nom devenu labyrinthe

Le garage enfourne le temple
Carrer décarrer les châssis

Nous trouvons en regardeur
les signes que nous cherchons

L’au-dedans est un support
fertile
où l’œil du voyant
jette les gestes pour ouvrir » …

Commentaires
La notion de lumière est ici omniprésente à travers les reflets du coffret argenté, la fenêtre ouverte du boîtier jaune et la visionneuse stéréoscopique.
Ce livre retrace un voyage en bateau sur le canal parisien qui relie les trois ateliers des artistes, on est ensuite invité à pénétrer dans ces ateliers à travers les visions photographiques en relief.
Il s’agit également d’une interrogation sur le rôle de l’atelier d’artiste aujourd’hui.

Extrait de l’article Gilles Kraemer paru dans la revue Arts et métiers du livre N°237 d’août/septembre 2003 :
« …Cet ouvrage est un voyage à travers leurs travaux, leurs déplacements. Un voyage entre l’intérieur et l’extérieur. L’artiste a besoin de son atelier même s’il n’est qu’un lieu de passage, il y a toujours un ailleurs où il peut travailler mais il revient sans cesse vers son lieu d’élection. »