Albert Bensoussan
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PublicationsJ'avoue que j'ai trahi Essai libre sur la traduction eds de l'Harmattan 2005 L'échelle algeriennes, voies juives eds de l'Haramttan 2001 Le retour des caravelles lettres latino americaines d'aujourd'hui eds Presses Universitaires de Rennes II 1999 Le chant silencieux des chouettes 1997 eds de l'Harmattan Le titre de ce roman "Le chant silencieux des chouettes" est énigmatique pour plus d'une raison. Le silence n'est pas l'apanage de l'incontinent bavard qu'est le narrateur. Apre à la dissertation sur tous les sujets, en particulier son adultère avec Barbara, jeune femme qui le quittera pour s'adonner plus librement au commerce du beau sexe. "Les chouettes" est un surnom donné à la communauté juive de Majorque harcelée au XVIe siècle. Le terme peut également s'appliquer à ce qui n'est pas dans la norme, se situe dans la marge. L'intrigue est hachée en petits chapitres. Ils évitent au lecteur l'émotion et le poussent à se réfugier dans un léger sarcasme, abandonné le temps de quelques magnifiques pages sur la nostalgie d'une enfance d'autant plus belle qu'irrémédiablement perdue ... "Le chant silencieux des chouettes" peut aussi se lire comme un autoportrait. Le narrateur est souvent complaisant envers lui-même. Il se moque gentiment de ses travers. (Franck Cormerais, Le Magazine Littéraire, 01/04/1998) L'oeil de la sultane récit, eds de l'Harmattan 1997 Djebel-amour ou l'arche naufragere , eds de l'Harmattan 1992 La ville sur les eaux eds de l'Harmattan 1992 Versification espagnole et petit traite des figures eds Presses Universitaires de Rennes II 1992 Visage de ton absence eds de l'Harmattan 1991 Dans la véranda Aldjezar Mes Algériennes Courrier : Mon texte des Algériens au café : "Le Chibani et la Tachibent" a été conçu, dans mon esprit, comme un hommage à la double culture arabe et berbère de l'Algérie, et aussi comme un hommage à ces Juifs du Maghreb qui étaient tout à la fois si français et si indigènes. L'histoire du collier retrouvé à la fin est une histoire véridique, la Tachibent a véritablement existé, tout comme le récit du Chibani fait partie de notre mémoire familiale, ma grand-mère m'ayant vraiment rapporté ce fait-divers. Mais bien sûr ces anecdotes sont malaxées dans ma propre mémoire algérienne, qui est faite de bruits, d'odeurs et de lumière. Enfin, le jeu de dominos et le jacquet faisaient bien partie de nore folklore : je jouais, autrefois, au jacquet avec mon père et avec mes camarades de quartier, on jouait tantôt "à la française", tantôt "à l'arabe", mais le beau jeu de jacquet de mon père, à tapis de velours vert, s'est perdu dans les chaos de l'exil; il me reste néanmoins le jeu de dominos en ivoire que je reçus à Alger pour mes 4 ans, précieuse relique, que j'ai souvent ressortie pour faire une partie avec... ma petite-fille. Mon enracinement dans cette mémoire plurielle d'Algérie est ma véritable patrie, et que ce passé-là, apparemment oblitéré par l'exil, reste vivace. Une dernière chose : mon arrière-petite-fille, prénommée Nora, se prépare à son destin de "beurette" en France, et je n'oublie donc pas, dans mes repères et mes références, que son père est un jeune Algérien, qui me remet quelquefois en bouche quelques mots et expressions de terroir que je ne risque pas d'oublier. La boucle est bouclée." |