A 
Alechinsky Pierre
Alloy Marie
Azzaoui Dhia
 B
Badaire Gilles
Belkahia Farid
Benrath Frédéric
Bernardis Marc de
Besse Geneviève
Boisrond François
Bokor Miklos
Brown James
 C 
Chillida Eduardo
Christinat Olivier
Claude Fabien
Clerc J.
Clot Frédéric
Crotti Jean
Cutolo Anne-Marie
 D 
Deblé Colette
Debré Olivier
Degottex Jean
Dickinson Nigel
E
Erbelding Patricia
 F 
Ferrat Stéphanie
Frank Daniel
Frascotti Mauro
Fretz Philippe
Fretz Stéphane
 G 
Garcin Gilbert
Gendre-Bergère Christine
Groborne Robert
Guez Ricord Ch. G.
 H
Haas Michel
Héraud J.P.
Humair Daniel
Ireland Robert
K 
Kacimi Mohammed
Katz Michèle
Keiichi Tahara
Kenna Michael
Kiefer Anselm
Klee Paul
L 
Latil Martine
Latreille Francis
Leick Joël
Le Gac Jean
Le Saec Thierry
M 
Maccheroni Henri
Maoual Bouchaïb
Marchetti Jean-Michel
Matisse Henri
Moa François
N 
Nadaud Daniel
Nachtwey James
 P 
Pastor Gilbert
Pellet Christian
PenoneGiuseppe
Pincemin Jean-Pierre
Plensa Jaume.
Q
R
Rampa Michaël
Renna Claude
Rosa Leonardo
 S 
Sala-Vidal Véronique
Sefolosha Christine
Segui Antoni
Slacik Anne
Soulié Tony
T
Tapiès Antoni
Texier Richard
Tilman Pierre
Tourneboeuf Patrick
Trivier Marc
V 
Venet Bernar
Voss Jan
Y
Yamou Abderrahim
Z
Zaech Stephane
 

 

Jan Fabre

Photo © Stephen Van Fleteren
 

Après avoir étudié à l’École des Arts décoratifs et à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers, il s’intéresse dès 1976 à l’art de la performance. Certainement influencé et fasciné par les travaux par son presque parfait homonyme Jean-Henri Fabre, l'entomologiste français (dont il prétend descendre[1]), il développe une observation et une analyse du monde des insectes et plus particulièrement des scarabées qui sont pour lui une source d’inspiration sans cesse renouvelée. Son choix s’est porté sur l’insecte roi de l’Égypte antique. Obsédé par la notion de métamorphose et les effets du passage du temps sur l’être vivant, il crée avec les carapaces des coléoptères des sculptures anthropomorphes : mystérieuses silhouettes d’anges évidées, chevaliers en armure à tête de lièvre, frocs de moines..., presque toujours des icônes médiévales. La lumière joue sur les nuances irisées des ailes éveillant des tonalités bleu vert venues des profondeurs sylvestres.

Jan Fabre a exposé ses œuvres, ainsi que ses créations théâtrales, à la Biennale de Venise, à la Dokumenta de Kassel, au Metropolis de Berlin, puis à Budapest et São Paulo. Des expositions personnelles ont eu lieu au Stedelijk Museum d’Amsterdam, au Museum of Contemporary Art de Gand, au Musée Pecci de Prato, au Kunstverein de Hanovre, puis à Helsinki, Lisbonne, Varsovie, Bâle, Francfort et Munich. Durant l’été 2003, Jan Fabre a exposé son travail à la Fondation Miró de Barcelone et à la Galerie d’Art moderne et d’Art contemporain de Bergame.

Une des œuvres les plus célèbres de Jan Fabre est le revêtement du plafond de la salle des Glaces du palais royal de Bruxelles, inauguré en octobre 2002 par les souverains. La reine Paola avait créé un comité artistique chargé d'intégrer l'art contemporain belge dans le palais royal, construit au XIXe siècle. Elle avait été séduite par le travail de Jan Fabre qu'elle avait rencontré à plusieurs reprises. Il lui proposa le revêtement du plafond par 1,4 million de carapaces de scarabées. Réverbérant la lumière, ces petites coques de 27 mm donnent des tons changeants, passant de toutes les teintes de vert à certaines formes de bleu. La confrontation avec les miroirs et les ors des murs donne un effet magistral montrant à quel point l'art contemporain et la tradition peuvent se compléter. En vrai mécène, la reine Paola monta un après-midi au sommet de l'échafaudage et colla elle-même les carapaces formant la lettre P au centre du plafond.

En 2008, Jan Fabre est l'invité du Musée du Louvre à Paris dans le cadre de l'exposition Jan Fabre, l'Ange de la métamorphose[2]. Elle est inaugurée par la reine Paola et la ministre française de la Culture Christine Albanel. Dans les salles consacrées aux peintures des écoles du Nord, le visiteur est invité à redécouvrir les chefs d’œuvre de Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Jérôme Bosch, Quentin Metsys, Rembrandt, ou Rubens à travers le regard de cet artiste majeur de la scène contemporaine. L'artiste cherche à relier son univers avec de grandes thématiques présentes dans les collections : la mort et la résurrection, les vanités, le sacrifice, l'argent, la folie, le carnaval, la bataille, l'atelier. Une trentaine d'œuvres, dessins, sculptures, installations, vidéos et films de performance viennent ainsi rythmer le parcours imaginé par l’artiste qui a réorganisé la galerie des peintres des écoles du nord. Jan Fabre est également l'invité de l'Auditorium du Louvre pour une performance (Art Kept Me Out of Jail (and Out of Museums)).

 

voir aussi : Jan Fabre sur le site du Musée du Louvre

post/avant

Bibliographie sélective

Jan Fabre
Je marche pendant 7 jours et 7 nuits

Texte inédit en quatre langues (italien, français, anglais, flamand). Œuvre originale signée et unique pour chaque exemplaire.
ed. Jannink 2002

voir l'ouvrage

Note de l'éditeur : Il est flamand, artiste, metteur en scène, auteur et a concocté un poème en prose métaphorique qui met joyeusement en abîme ses doutes et inquiétudes métaphysiques : « Fabriquer sa propre balle demande de la patience et un travail ardu, en voler une toute faite est beaucoup plus facile… » L’œuvre insérée dans le livre est justement en forme de boule et est conçue à partir d’éléments naturels, de terre, de brindilles et d’herbes. (diffusion Art Point France)

 
   


 

 

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