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Christine Sefolosha est née à Montreux en Suisse, elle vit et travaille à Montreux. Elle a fondé L'atelier Quai 1 en 1999 et en est depuis lors la principale intervenante.
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voir aussi :
>>> exposition 2007 Halle Saint-Pierre
>>> le site des éditions Art & Fiction
post/avant |
Bibliographie sélective
DOCUMENT Retour d'Egypte
Mauro Frascotti, Pascale Favre, Christine Sefolosha, Claudia Renna, Jean Crotti // éditions art&fiction juin 2004
Phantom
Christine Sefolosha - Texte (anglais) de Leslie Umberger Edition en français: Texte d'Alain Bouillet: Entre Sirène et Méduse. Les épiphanies de Christine Sefolosha. éditions art&fiction Janvier 2005
Hanté
Christine Sefolosha, Roger Cardinal et de Roger Manlay textes de Roger Cardinal et de Roger Manlay, en anglais avec traduction en français. éditions art&fiction 2003
(diffusion Art Point France)
Une écriture entre deux temps.
En Afrique du Sud, Christine Sefolosha s’est nourrie des cultures traditionnelles. En Suisse, parcourant les campagnes, elle a aussi découvert des terroirs primitifs, qui lui ont permis de renouveler son inspiration par une étrange fusion entre Afrique et Europe. Elle l’exprime dans une étonnante matière où se mêlent des épaisseurs d’acrylique rehaussées de pastels, suggérant une croûte, voire une écorce. Elle joue aussi des subtilités de l’encre, de l'aquarelle et de l’onctuosité des pigments ou de la boue et des goudrons.
Ainsi, la peinture de Christine Sefolosha présente des surfaces fluides et veloutées obtenues grâce à une matière composite. Ses sujets quant à eux semblent s'être silencieusement faufilés hors des livres, des tableaux des grands maîtres. Leurs silhouettes sont fantomatiques, mais leurs présences sont lestées d'une charge émotionnelle qui tient aussi bien de leur expérience de la souffrance que de leurs aspirations à l'amour et à la liberté. Une atmosphère de mystère intemporel, un fabuleux mélange entre "ici", "avant" et "toujours", un syncrétisme entre les valeurs de la terre "sauvage" et les apports d'une culture classique.
Quand elle crée une Vaudoise au regard habité ou des arbres de vie, sa pratique artistique n’est pas si éloignée de celle des chamans composant un objet rituel. Ses bateaux peuplés de fantômes, sont autant de vaisseaux énigmatiques flottant à fleur de papier, entre naufrage et mirage, entre oubli et voyage.
Catherine Plassart