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François Morellet est un artiste contemporain, peintre, graveur et sculpteur, né en 1926 à Cholet (Maine-et-Loire). Il est considéré comme l’un des acteurs majeurs de l’abstraction géométrique de la seconde moitié du XXe siècle et un précurseur du minimalisme.
Dès la fin des années 1940, la peinture de François Morellet s'efforce d'évacuer la subjectivité individuelle en obéissant à des préoccupations collectives. Après une courte période figurative (1947-1950), il amplifie cette évolution vers un art délivré de tout romantisme en choisissant l'abstraction en 1950, sous l'influence de Pierre Dmitrienko (1925-1974) : il adopte alors un langage géométrique très dépouillé, marqué par l'exemple de Mondrian, composé de formes simples (lignes, carrés, triangles), dans un nombre limité de couleurs, assemblés dans des compositions élémentaires sur deux dimensions. Ces recherches sont marquées par l’œuvre de Max Bill et l’Art concret, découverts lors d’un voyage au Brésil en 1951, et par les motifs géométriques de l’Alhambra de Grenade, admirés en 1952. Jusqu'en 1960, Morellet établit les différents systèmes d'arrangement des formes qu'il emploie (superposition, fragmentation, juxtaposition, interférences…), en créant notamment sa première « trame », un réseau de lignes parallèles noires superposées selon un ordre déterminé. De 1961 à 1968, il est l’un des créateurs et protagonistes de l'Art cinétique au sein du Groupe de Recherche d'Art Visuel (GRAV) avec cinq autres artistes : Francisco Sobrino, Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, Yvaral et Joël Stein, ainsi que François et Vera Molnar[1]. Il participe également au mouvement international de la Nouvelle Tendance. Il cherche dans ce contexte à créer un art expérimental qui s'appuie sur les connaissances scientifiques de la perception visuelle et qui soit élaboré collectivement. En 1963, Morellet commence à créer des œuvres avec des tubes de néon, comme l'artiste américain Dan Flavin. Après 1970, débute pour lui une troisième période marquée par la création d'œuvres de plus en plus dépouillées, qui jouent avec leur support et l'espace qui les environne. Il réalise alors un grand nombre d'intégrations architecturales, depuis sa première intervention monumentale sur le plateau de la Reynie (Paris, Beaubourg) en 1971. (d'après Wikipedia) |
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Bibliographie sélective
François Morellet
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Texte inédit, sérigraphie originale signée. Editions Jannink 1994
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Note de l'éditeur : Admirateur de Mondrian et Max Bill. Par des droites et des courbes, par des motifs minimalistes, il poursuit la non-subjectivité. Intégrations architecturales ( La Défense, La Villette, Groningen...), il utilise aussi le néon depuis 1963.
(diffusion Art Point France)