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Il passe une enfance à la ferme, dans un village près de Cahors. En 1959 à Paris, il est recalé à l'oral du concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts. Il s'inscrit à l'atelier d'art sacré, place Furstenberg. En 1965, à Coaraze, village de l'arrière pays niçois, il reprend puis abandonne la peinture en faveur de la sculpture. Il rencontre Jacques Lepage qui lui fait connaître Claude Viallat, Bernar Venet, Erik Dietman, plus tard Patrick Saytour, Daniel Biga, Daniel Dezeuze. Il utilise un outillage rudimentaire, le plâtre, la terre, le bois, la pierre. En 1971, rupture avec Supports/Surfaces, Pagès travaille en solitaire, ne se rend plus à Paris et ne participe à aucune exposition. Il entreprend alors des séries de Piquets, répertorie des tas de gravier, classe les états d'un Fil de fer recuit (1972), élabore les premiers Assemblages et illustre leur classement par leurs empreintes. Sa participation en 1974 à l'exposition « La nouvelle peinture en France » au musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne vient achever cette période de retrait. Il présente l'année suivante à Paris à la galerie Eric Fabre, sa première exposition personnelle, constituée d'une série d'Assemblages. Il participe également à la neuvième Biennale de Paris. Il est invité en 1978 à réaliser des interventions directes sur la nature en trois lieux : au centre américain de Paris, il exécute un lit de 1200 briques; à Auzole, dans le Lot, un large quart de cercle d'herbe calcinée; dans la forêt de Neuenkirchen, un grand parcours coloré. Par la médiation de ces « trois empreintes géométriques dans le paysage », il opère un déplacement vers une rigueur plus marquée. Dès la fin de l'été, il entreprend ses premières Arêtes. En 1983, le Centre Georges Pompidou à Paris lui consacre une importante exposition. Il commence à travailler sur de plus grandes dimensions. Outre de nouvelles colonnes en pierre et maçonnerie, il réalise des pièces de métal. À partir de 1985 il exécute des œuvres monumentales dont l'Hommage à Gaston Bachelard, colonne installée à Mailly-Champagne, la fontaine Olof Palme, à la Roche-sur-Yon, l'Hommage à Albert Camus, implanté à Nîmes et la colonne au siège des Affaires Culturelles de la Mairie de Paris. En 1986 il organise un cheminement de fûts en demi-cercle sur le flanc d'une colline que domine le château d'Édimbourg. Dans les années Quatre vingt dix, ses sculptures évoluent vers des œuvres en déséquilibre apparent, obliques, ( Le dévers aux tuiles 1993, "Le dévers aux entrelacs 1993, "Le grand dévers" 1993, "Le dévers aux cuprès" 1994, " Le dévers aux falbalas" 1994, "La déjetée" 1995 . |
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Ouvrages sur Bernard Pagès
trouver Hortense Textes de Pierre Le Pillouër et d'Arthur Rimbaud ill. originale Bernard Pages Daniel Legrand éditeur 2009
Bernard Pagès Xavier Girard. Centre Régional d’Art contemporain de Midi- Pyrénées. 1989
Bernard Pagès Installation / peinture. Œuvres de la collection du Musée d’Art Moderne de Saint Étienne. 1999
Bernard Pagès in reConnaître. Catalogue de l’exposition du Château de Villeneuve à Vence 2001
Pagès in repères, cahiers d’art contemporain n° 35 Galerie Maeght Lelong, Paris
Pagès Surgeons et acrobates in repères, cahiers d’art contemporain n°100, Éditions Galerie Lelong, Paris.
Bernard Pagès par Xavier Girard in catalogue des expositions Bernard Pagès aux musées Henry Martin de Cahors et Henry Matisse de Nice 1995-1996
Bernard Pagès, ou l’inespéré in " reConnaître " Bernard Pagès, œuvres 1966/2000. Éditions Réunion des Musées Nationaux.
Bernard Pagès à Saint-Trophime. Arles 1992
Bernard Pagès Biennale de la sculpture. Catalogue d’Avalon1998