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Marc Desgrandchamps est né en 1960 à Sallanches (Haute-Savoie). Il a suivi les cours de l’Ecole nationale supérieure des Beaux Arts d'Aix en Provence et de Paris entre 1977 et 1982. Il vit à Lyon où il a son atelier. En 1987 il expose avec Corpet et Moignard au Centre Pompidou. En 1995, première exposition personnelle à la galerie Zürcher, à Paris.
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Lieux d'expositions
Centre Pompidou , Musée de Strasbourg, Musée des sables d'Olonne, Musée de Saint Etienne, Galerie Zurcher Paris , Galerie Charlotte Moser Genève Suisse
Vu par. Henri Loyrette (2004)
«Au fil des années, Marc Desgrandchamps, soutenu, à Paris, par la galerie Zürcher, s'est constitué un public d'aficionados. Ses tableaux - de 1 800 € pour un petit format à 12 000 € pour un grand - sont visibles dans de nombreuses collections publiques françaises: Centre Pompidou, musées de Saint-Etienne, de Strasbourg, des Sables-d'Olonne. Les particuliers apprécient également sa peinture. Henri Loyrette, patron du Louvre et grand amateur d'art contemporain, fait partie de ses inconditionnels. «Les premières toiles de lui que j'ai vues sont les grandes figures de ses débuts. J'ai été frappé par leur force. Mais j'apprécie encore davantage les ouvres qu'il réalise depuis les années 1990. Ce n'est pas un artiste qui se repose sur des formules acquises. D'une exposition à l'autre, son style évolue. J'aime le jeu des transparences, les voiles qui se superposent, les dégoulinures. On peut interpréter ses toiles comme un travail sur le souvenir, la réminiscence, le rêve. Mais, à cause de tous ces écrans qui s'opposent à la perception de la réalité, je préfère, moi, y voir une réflexion sur le regard et sur l'appréhension du monde.»
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Marc Desgrandchamps développe depuis une quinzaine d'année un univers pictural singulier.
Sa quête métaphysique conduit l'artiste à explorer toujours plus avant les territoires oniriques et à produire des oeuvres qui déroulent comme malgré elles des narrations. Chaque tableau mêle mémoire et histoire, passé et présent.
voir aussi : à propos de son exposition au Centre Georges Pompidou, notre Feuillée de janvier 2006
Marc Desgrandchamps peint l'effacement
Longtemps tenu à l'écart des institutions pour son attachement à la figuration, le Lyonnais est désormais parmi les peintres les plus exposés. Son art se fait plus allusif et fantomatique... Philippe Daggen dans Le Monde du 25 06 04
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A Lyon, le peintre Marc Desgrandchamps poursuit son combat marqué par le doute et la transparence... Annick Colonna-Césari dans l'Express du 12 07 2004
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2004, l'année des expositions Marc Desgrandchamps
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Publications
Marc Desgrandchamps
Jean- Pierre Bordaz et Catherine Millet, beau livre broché parution 01 - 2006
Les auteurs s'attachent à montrer ce qui caractérise ces images puissantes et leur résolution formelle. La composition, l'hétérogénéité des surfaces, le problème de la couleur et ces fonds distendus, offrent de vastes questionnements. "La narration, confie l'artiste, est d'ordre pictural et non littéraire", c'est-à-dire que les figures elles-mêmes ne répondent pas directement à un ordre figuratif, à un style reconnaissable ou maniériste. Elles sont des prétextes pour peindre encore plus et donner à voir l'alchimie de la création.
Au sein des tableaux, des drippings, des dégoulinades et des bandes horizontales semblent se contredire, comme si l'existence de la peinture se situait dans l'entre-deux. Les nombreux triptyques qu'il réalise s'élaborent à partir de figures féminines indéfinies provenant à la fois de l'instantané photographique et d'une inquiétante étrangeté, entre figure et abstraction. La peinture se fait énigmatique. Les tableaux se couvrent de voiles légers qui ôte aux êtres et aux choses densité et matérialité. Les contours s'estompent, la matière devient plus fluide.
Marc Desgrandchamps, 160 p. collectif (auteurs : Isabelle Bertolotti, Valérie Charrier, Benoît Decron, Marc Desgrandchamps, Fabrice Hergott, Thierry Raspail, Pierre Sterckx et Erik Verhagen).