Roberto Juarroz
Né en 1925 en Argentine, Roberto Juarroz meurt à Temperley, dans la banlieue de Buenos Aires, en 1995. Son oeuvre a été traduite pour l'essentiel en anglais, en arabe, en danois, en français, en portugais. De 1958 à 1965, il a dirigé la revue Poesia-Poesia de Buenos Aires. Traducteur de nombreux ouvrages, il a été en même temps critique littéraire du quotidien La Gaceta et critique cinématographique de la revue Esto Es. Il a reçu le Grand Prix d'Honneur pour la poésie attribué par la Fondation Argentine en 1977. Salué par René Char, Julio Cortàzar, Octavio Paz et Vicente Alexandre, ami de nombreux poètes, dont Antonio Porchia, son oeuvre est publiée sous le seul titre de Poesia Vertical, aux éditions Monte Avila à Caracas et aux éditions Carlos Lohé à Buenos Aires. En 1994, le premier tome des OEuvres complètes a paru aux éditions Emecé de Buenos Aires. Ses principaux traducteurs français sont Fernand Verhesen et Roger Munier.
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voir aussi :
le site des éditions José Corti
"Pour saluer Roberto Juarroz" un essai critique de Martine Broda sur le site de Jean-Michel Maulpoix
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Il dessinait des fenêtres jusque sur les portes.
Mais jamais il ne dessina une porte.
Il ne voulait ni entrer ni sortir.
Il savait que cela ne se peut.
Il voulait seulement voir : voir.
Il dessinait des fenêtres.
Partout.
Publications
Poésie :
15 poèmes (Unes, 1983) ; Nouvelle poésie Verticale, (Lettres Vives, 1984) ; Neuvième poésie verticale (Brandes, 1986) ; Poésie Verticale (Royaumont, 1988) ; Poésie Verticale (Fayard, augmentée de 52 poèmes, 1989) ; Onzième Poésie Verticale (Lettres Vives, 1990) ; Poésie Verticale, 30 poèmes (Unes, 1991) Douzième Poésie Verticale (Orphée/La Différence, 1993) ; Treizième Poésie Verticale (José Corti, 1993) ; Quatorzième Poésie Verticale (José Corti, 1997)
Prose:
Poésie et Création, entretien avec Guillermo Boïdo (Unes, 1987) ; Poésie et Réalité (Lettres Vives, 1988) ; Fragments Verticaux (José Corti, 1994).
Sur R. Juarroz : Revue Spirale/Inkari, n°7.
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