Photographie de Jean-Marc de Samie (tous droits réservés - copyright J.-M. de Samie)

 

Guy Viarre est né le 23 juin 1971 à Albert (Somme). Il est l'auteur de deux recueils aux éditions Unes  Devant le sel  et Finir Erre.

Guy Viarre est décédé en octobre 2001.

Lambert Barthélémy des éditions grèges raconte l'histoire de la publication d'un poème Le livre des parois dont Jean-Pierre Sintive des éditions Unes avait établi le tapuscrit :

Le livre propose une édition commentée par Cédric Demangeot de plusieurs ensembles de poèmes datant de 1997, période relativement ornée de l’écriture de Guy Viarre. Tous les glands ainsi que La Passation blanche ont été rédigés durant l’été 1997, puis adressés sous forme de tapuscrit dactylographié à Jean-Pierre Sintive des éditions Unes. À ce dernier, Guy Viarre écrivait au sujet de La Passation blanche : «À ces deux poèmes achevés [il s’agit de Tous les glands et du Le livre des parois] je me suis permis d’ajouter l’état le plus actuel de mon travail, des bribes que je crois déjà suffisamment convaincues. Il y a parmi ces dernières des choses qui m’apparaissent comme pas poèmes, mais plutôt méditations, j’ai du mal à en dire quelque choses, je les écris et ne comprends pas après coup pourquoi j’ai écrit cela, et pourtant je ne peux pas revenir dessus ni y changer un mot.» Guy Viarre a rédigé Le Livre des parois en mai 1997. Le 30 juin, il en adresse un exemplaire aux éditions P.O.L., qui le refusent. Le 8 août, il en envoie un autre exemplaire à Jean-Pierre Sintive, sur la demande de cet éditeur qui se déclare très intéressé par son envoi précédent. Dans sa lettre à Jean-Pierre Sintive, Guy Viarre précise : « Le livre des parois est un poème très rhétorique, presque précieux, mais je suis fier de ce qu’il dit et de comment. » Cependant, comme souvent chez Guy Viarre, cet enthousiasme du poème achevé (lettre à Sintive) ne l’empêchera pas de se raviser durement un an et demi plus tard... Le texte est établi suivant le tapuscrit de Jean-Pierre Sintive. Nous donnons également en annexe les fragments d’un recueil abandonné, retrouvé dans les papiers de Tarbes, intitulé : Le Temps est frugivore s’il est le temps - dont l’essentiel des pages constitue un premier état du Livre des parois - ainsi que sept poèmes contemporains de Tous les glands et de La Passation blanche, également retrouvés dans les papiers de Guy Viarre à Tarbes.