James Sacré

 

James Sacré

James Sacré à la librairie Le Grain des mots à Montpellier le 17 novembre 2005 © Brigitte Palaggi 2005

James Sacré est un poète français, né le 17 mai 1939 à Cougou, village de Saint-Hilaire-des-Loges (Vendée). Il passe son enfance dans la ferme des ses parents en Vendée. Il est d'abord instituteur puis instituteur itinérant agricole, il part, en 1965, vivre aux États-Unis où il poursuit des études de lettres. Il y enseigne à l'université de Smith College dans le Massachusetts. Il fait également de nombreux séjours en France et ailleurs en Europe : l'Italie, la Tunisie, le Maroc. En 2001, il rentre en France et réside depuis à Montpellier. James Sacré commence à écrire dans les années 1970, en plein littéralisme. Son premier livre s'intitule néanmoins Cœur élégie rouge. Les sentiments ne seront donc pas absents de cette écriture. L'auteur a par ailleurs consacré sa thèse de doctorat au Sang dans la poésie maniériste. C'est donc d'emblée une poésie charnelle qui s'écrit, associant étroitement le cœur qui aime et celui qui bat, le cœur qui saigne et celui qui nous fait vivre de sa régulière pulsation. James Sacré est très attaché au paysage, et à la géographie. De nombreux textes sont consacrés au terroir de l'enfance. Les motifs centraux en sont la maison, la ferme, le jardin et le village. La mémoire joue un rôle important : tout un travail de remémoration est à l'œuvre afin de rendre le passé aussi vivant que le présent et de les fondre l'un dans l'autre. La poésie de James Sacré n'est pas pour autant égocentrée, elle s'ouvre à l'autre, l'appelle et l'accueille. Les voyages sont l'occasion de repenser l'identité, l'altérité et la relation amicale ou amoureuse. La passion de l'auteur pour le Maghreb, donnant lieu à de nombreux voyages, donne aussi naissance à de nombreux livres. La poésie est alors animée par un désir d'ouverture et de chaleur, de coprésence heureuse avec l'autre. Elle cherche une manière heureuse d'être ensemble, qui laisse s'écouler le temps avec douceur.

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Bibliographie sélective

 

Agosti
Comme pour être un jardin
"En Puisaye" cahier n° 10.
éditions RLD 2002

voir l'ouvrage

(diffusion Art Point France)

 

 

Publications

Le désir échappe à mon poème, Al Manar, Collection Méditerranées, octobre 2009
Paroles du corps à travers ton pays, poème de quatre pages accompagné de deux gravures sur bois de Jacky Essirard, éd. Atelier de Villemorge, 2009
Portrait du père en travers du temps, lithographies couleur de Djamel Meskache, éditions La Dragonne, 2009
Bernard Pagès : élancées de fêtes, mais tenant au socle du monde, Editions La Pionnière/Pérégrines, 2009
Le poème n'y a vu que des mots, L'Idée Bleue, 2007
Un paradis de poussières, André Dimanche, 2007
Âneries pour mal braire, éd.Tarabuste, 2006
Broussailles de prose et de vers(où se trouve pris le mot paysage), éd. Obsidiane, 2006
Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t’aime, Cadex, 2006
Sans doute qu'un titre est dans le poème, Wigwam éditions, 2004
Les mots longtemps, qu’est-ce que le poème attend ?, Tarabuste, 2004
Mouvementé de mots et de couleurs, photographies de Lorand Gaspar, éd. Le temps qu’il fait, 2003
Monsieur l’évêque avec ou sans mitre, illustrations de Edwin Apps, éditions Le dé bleu, 2002
Une petite fille silencieuse, André Dimanche, 2001
Écrire à côté, Éditions Tarabuste, 2000
L’Amérique un peu, trait-d’union, 2000
Si peu de terre, tout, éditions Le Dé bleu, 2000
Labrego coma (cinco veces), photographies d’Emilio Arauxo, Noitarenga, 1999
Relation, essai de deuxième ancrit (1962-63 ; 1996), Océanes, 1999.
Anacoluptères, illustrations de Pierre-Yves Gervais, Tarabuste, 1998
La peinture du poème s’en va, Tarabuste, 1998
La nuit vient dans les Yeux, dessins de Jillali Echarradi, Tarabuste, 1997
Essais de courts poèmes, dessins de François Mezzapelle, Cahiers de l’Atelier, 1996
Viens, dit quelqu'un, André Dimanche, 1996
Ma guenille, Obsidiane, 1995
Le renard est un mot qui ruse, Tarabuste, 1994
Des animaux plus ou moins familiers?, André Dimanche, 1993
La poésie, comment dire?, André Dimanche, 1993
Écritures courtes, éditions Le Dé bleu, 1992
On regarde un âne, Tarabuste, 1992
Comme en disant c'est rien, c'est rien, Tarabuste, 1991
Je ne prévois jamais ce que je fais quand je dessine, dessins de Jillali Echarradi, Les petits classiques du grand pirate, 1990
Le taureau, la rose, un poème, dessins de Denise Guilbert, Cadex, 1990
Un oiseau dessiné, sans titre. Et des mots, Tarabuste, 1988
Une fin d'après-midi à Marrakech, André Dimanche, 1988 - (Prix Apollinaire 1988)
La solitude au restaurant, Tarabuste, 1987
La petite herbe des mots, Le dé bleu, 1986
Bocaux, bonbonnes, carafes et bouteilles (comme), photographies de Bernard Abadie, Le Castor astral et Le Noroît, 1986
Écrire pour t'aimer, André Dimanche, 1984
Ancrits, Thierry Bouchard, 1983
Rougigogne, Obsidiane, 1983
Des pronoms mal transparents, Le dé bleu, 1982
Quelque chose de mal raconté, André Dimanche, 1981
L'amour mine de rien, Encre/Recherches, 1980
Figures qui bougent un peu, Gallimard, 1978
Un brabant double avec des voiles, Nane Stern, 1977
Paysage au fusil (cœur) une fontaine, Gallimard, Cahier de poésie 2 (collectif), 1976
Comme un poème encore, Atelier de l'agneau, 1975
Cœur élégie rouge, Seuil, 1972
La transparence du pronom elle, Chambelland, 1970
La femme et le violoncelle, J.C. Valin éditeur, 1966